Le nouveau défi de l’ASBL « Le 26 »

Jeune femme assise par terre dans la rue contre un mur

Alors que la pression sur les hébergements d’urgence s’accroît dans le Grand Charleroi, Le 26 identifie un besoin urgent.

Contexte Régional

Charleroi, comme beaucoup de centres urbains en Belgique, fait face à une augmentation marquée des demandes d’hébergement d’urgence.

 » Nous traversons une crise économique et sociale qui est exacerbée par la flambée des prix des loyers. Cela met un nombre croissant de personnes dans une situation très critique. Les services comme les nôtres sont plus sollicités que jamais.« 

explique Luc Mertens  directeur de la maison d’accueil « Le 26 » et formateur pour adultes

photo noir et blanc d'une ligne de métro à Charleroi
Evolution des services

Au cours des cinq dernières années, « Le 26 » a vu une augmentation de ses nuitées, passant de 20.865 à 25.248, tandis que le nombre de femmes et enfants accueillis a légèrement diminué (passant de  178 à 147). Plus significatif encore est l’allongement de la durée moyenne de séjour, passant de 72 à 84 jours. Ces chiffres témoignent de la complexité croissante des cas que nous traitons, nécessitant des interventions plus longues et plus spécialisées.

Besoins en infrastructure

Face à ces changements, et en réponse à la saturation des hébergements d’urgence, nous devons réagir ! Le besoin de réaménager et de moderniser nos espaces est devenu évident.

 » Nos installations actuelles, avec des équipements souvent vétustes, ne répondent plus aux normes modernes de sécurité et d’efficacité, notamment en termes de digitalisation et d’accessibilité. »

confie Anna Baldassarre psychologue et membre active du conseil d’administration.

Projet de renouvellement

Nous envisageons de rénover nos espaces pour offrir un environnement plus adapté et accueillant. Cela inclut l’acquisition de nouveaux mobiliers, la mise à jour de nos systèmes électriques et informatiques ainsi que l’optimisation de nos espaces.

 » En effet, réduire la promiscuité et les tensions sous-jacentes permet un travail plus efficace avec les résidentes. »

confie Fatima éducatrice référent de la maison communautaire.

Pinceau posé sur le bord d'une échelle en bois

« Le 26 » est prêt à entreprendre ces transformations nécessaires pour mieux accompagner nos résidentes et répondre aux exigences de notre temps. L’amélioration  des conditions d’accueil et de travail est la clé pour répondre aux difficultés psychosociales de notre public.